Compte d’auteur ou compte d’éditeur ?

Dans cet article, je vous présente les différences entre les maisons d’édition à compte d’éditeur et celles à compte d’auteur.

Les éditions à compte d’éditeur.

Une bonne maison d’édition classique vous prend en main. Elle vous accompagne, vous corrige, et fabrique votre livre de A à Z. Elle assure ensuite la promotion, la diffusion et la distribution de votre ouvrage. Elle prend tous les risques financiers dans l’espoir de rentabiliser l’investissement qu’elle a réalisé sur vous. Elle vous paiera entre 8 et 12% de droits d’auteur. Selon le tirage et les ventes, elle pourra espérer une rentabilité et vous pourrez espérer des droits d’auteur. Vous pourrez rarement en vivre mais qu’importe, ce n’est pas le but, vous aimez la littérature et la littérature vous aime.

Exemple de maisons d’édition propres sur elle :

Capture d_écran 2018-10-01 à 14.10.49Capture d_écran 2018-10-01 à 14.10.27  Capture d_écran 2018-10-01 à 14.10.06  Capture d_écran 2018-10-01 à 14.09.50

Une très bonne maison d’édition vous paie un à-valoir ( une avance ) avant même que vous écriviez votre livre. Non, je rigole ! Ça devrait être comme ça mais n’y comptez pas !

Les éditions à compte d’auteur.

Une maison d’édition à compte d’auteur est une maison d’édition où l’auteur prend en charge les frais d’édition. Ces maisons ne font pas la promotion ni la distribution des livres de leurs auteurs. Elles font par contre une grosse promotion pour vous attirer car vous êtes leur client. Elles se limitent au strict minimum : imprimer votre livre et vous demander en échange une somme rondelette, entre 1500 et 5000 euros.

Il est difficile voire impossible de vendre votre livre car il n’est pas disponible en librairie et ne bénéficie pas d’une campagne de promotion. Au mieux, vous n’en vendrez pas plus qu’en autoédition. Votre marge bénéficiaire sera très variable selon les maisons avec un prix de vente souvent exorbitant et rédhibitoire pour votre lecteur sauf peut-être pour votre mère et encore, ça reste à voir.

Exemples de maisons d’édition à compte d’auteur :

Capture d_écran 2018-10-01 à 14.20.15   Capture d_écran 2018-10-01 à 14.19.32  Capture d_écran 2018-10-01 à 14.17.35Capture d_écran 2018-10-01 à 14.16.35

L’autoédition.

Ou l’édition indépendante, ça sonne mieux !

C’est simple, vous faites tout vous-même et dans l’ordre :

  • Écrire

Jusqu’ici, rien ne change.

  • Lire, relire, corriger et corriger encore. Toute une période où l’auteur indépendant reste seul avec ses doutes et ses interrogations. Ai-je bien écrit cela ? Mon histoire est-elle cohérente ? Est-ce que je ne ferais pas mieux de vendre du fromage de chèvre ?
  • Ensuite, viennent les aspects techniques. Mettre en page, respecter la typographie et dessiner une couverture, rédiger une quatrième de couverture.
  • Et envoyer tout cela vers la plate-forme d’autoédition.
  • Puis s’offrir un site internet avec un peu de contenu qui parle de l’auteur et de ses livres et de tout et de rien…
  • Sans oublier l’ISBN et le référencement sur DILICOM et aussi de mettre le livre en format numérique sur Amazon et sur la FNAC et… Ah ! Je deviens fou !
  • Car ce n’est pas fini ! L’auteur autoédité doit encore démarcher les librairies, visiter les bibliothèques, contacter les journalistes, et faire une petite vidéo promo sur You Tube… Ah ! Je suis zinzin !
  • Et ne pas oublier d’être présent aussi sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Snapchat, et que sais-je encore… Enfermez-moi !

Le ou la malheureux(se) s’aperçoit alors qu’il n’est pas encore devenu un écrivain (ce vocable étant réservé à une certaine élite ! ) mais que par contre, le voilà tout à coup devenu correcteur, typographe, spécialiste PAO, graphiste, publicitaire, journaliste, attaché de presse, webmaster, blogueur, facteur et informaticien (Bravo !).

Pour la marge, elle peut aller jusqu’à 70 % et si tout va bien et que vous vendez 300 livres, vous toucherez pour votre année de travail (toutes professions réunies), un salaire hors taxe de 0,40 euros de l’heure ! Yes, vous pouvez enfin ressentir ce que ressent un ouvrier chinois !

Exemples de plate-forme d’autoédition :

Capture d_écran 2018-10-01 à 14.38.22Capture d_écran 2018-10-01 à 14.36.00Capture d_écran 2018-10-01 à 14.33.43Capture d_écran 2018-10-01 à 14.33.19

Et le coaching alors ?

Comme vous pouvez le voir, écrire est un projet à part entière. Il s’agit de produire un livre dans un délai donné, à un certain coût et avec une certaine qualité. Plus facile quand une maison d’édition à compte d’auteur a décidé de vous prendre en charge, beaucoup plus compliqué quand on est seul. Alors pourquoi ne pas se faire accompagner ?

Si vous ne pouvez pas ou ne savez pas tout faire tout seul, optez pour le coaching ! C’est une alternative intéressante. Le coach vous aidera dans les tâches difficiles, il vous apprendra à les réaliser, ou trouvera les resources nécessaires pour les réaliser.

Exemple de coach exceptionnel :

Bernard Baudour | Coach en autoédition

Il doit en exister d’autres et de très bons, mais j’ai piscine et je n’ai pas le temps de vous en parler…

A bientôt.

 

Une nouvelle aventure

mountain-984083_1920Une nouvelle aventure ? Oui ! Mais cette fois pas celle de mon héros, Édouard Desbois,  mais la mienne. Lisez la suite pour en apprendre un peu plus.

Écrire un livre représente un long travail de création.

Il serait dommage de ne pas concrétiser ce travail en le présentant à des lecteurs.

Mais éditer un livre coûte cher, très cher. Un éditeur me parlait d’un budget entre 8 000 et 12 000 euros pour un nouvel auteur. Sans garantie de rentabilité pour l’éditeur. Pourquoi ce prix ? Essentiellement, pour le temps qu’il va vous consacrer. D’abord à lire votre livre, à en discuter avec vous pour l’améliorer, à vous offrir son expérience, ensuite à le corriger, le mettre en page, dessiner la couverture, la quatrième de couverture, rédiger un communiqué de presse, assurer la diffusion et la distribution.

golden-3346988_1920Il faut savoir qu’un éditeur touche au alentour de 14 % du prix d’un livre TTC. L’auteur touchera au minimum 8 %. Le reste s’envole dans la fabrication, la diffusion, la distribution, la librairie et la TVA. Selon l’ouvrage, un éditeur doit vendre plus ou moins 3 500 livres pour retrouver son investissement. Vous comprendrez aisément qu’ils hésitent à publier un nouvel auteur et pourquoi vous avez beaucoup de mal à trouver un éditeur.

Heureusement, l’autoédition permet de réaliser votre rêve.

mistakes-1756958_1920Alors voilà, c’est magnifique.  Vous avez donné naissance à des personnages de fiction et parfois même à un monde nouveau rempli de créatures sombres ou affriolantes à qui vous avez offert un destin, du relief et même une vie, avez tapé plus de 80000 mots sur votre ordinateur, vous les avez subtilement combinés pour former des phrases, vous avez respecté des règles ancestrales pleines d’exceptions pour satisfaire à la bienséance qui prévaut en matière d’orthographe, ce qui vous a demandé un an à raison de cinq heures par jour, six jours par semaine. Mais ce n’est pas fini, vous ne tenez pas encore votre livre en main ! Il faut encore relire, améliorer, se critiquer, dessiner votre couverture, mettre en page, trouver un imprimeur ou une plate-forme d’autoédition, assurer la diffusion et la distribution.

C’est là que j’interviens.

Je me substitue à l’éditeur. Je vous consacre du temps. Je vous fais profiter de mon expérience.

Vous voulez en savoir plus ?
Visitez mon site de coaching : www.bernardbaudour-edition.com

Bernard Baudour | Coach en autoédition

 

Vincent Struxiano

J’aimerais vous présenter un auteur que j’ai rencontré lors de la remise des prix de la nouvelle humoristique à Auvers-sur-Oise : Vincent Struxiano.

Capture d_écran 2018-09-11 à 11.55.17

Il partage avec moi, l’humour et l’autodérision. Je le soupçonne même d’avoir du sang belge qui coule dans ses veines.

Auteur de nouvelles dont plusieurs ont déjà été primées, il anime un blog plein d’esprit (La touche G) que je vous invite à visiter. Papillonnez sur son Encycleptonnaire, dictionnaire de mots plus improbables les uns que les autres. Folâtrez dans ses nouvelles dont L’eau à la bouche, premier prix du concours de la nouvelle humoristique de Bourbon l’Archambault et ainsi, découvrir la recette de l’eau tiède !

Vous recevrez une dose de bonne humeur pour toute la journée.

Capture d_écran 2018-09-11 à 11.39.22

Promotion Amazon – L’écervelé gratuit en format numérique

L’écervelé est disponible dès aujourd’hui gratuitement sur Amazon en format numérique et ce jusqu’au 15 septembre inclus.

Profitez-en!

Ecervelé Promotion

 

 

 

L’édition du tome suivant entre dans sa phase finale.

En attendant sa sortie, je vous propose de lire ou relire la première aventure d’Édouard Desbois.

 

 

Premier prix 2018 à Auvers-sur-Oise

Le recueil de nouvelles humoristiques des lauréats et finalistes du prix 2018 de l’association Libres Plumes d’Auvers-sur-Oise est disponible !

Ce que j'adore chez toi

Avec ma nouvelle La prière, lauréate du prix 2018 ainsi que toutes les nouvelles des finalistes.

le trophée du 1er prix de la nouvelle humoristique signé par Jean-Loup Chiflet Pascal Fioretto Sandrine Sénès et-Céline Santran
Le trophée du 1er prix de la nouvelle humoristique signé par Jean-Loup Chiflet, Pascal Fioretto, Sandrine Sénès, et Céline Santran.

Vous pouvez vous procurer un exemplaire au prix de 10 euros, soit en vous adressant directement à moi, soit via l’association « Libres Plumes« .

N’hésitez pas à participer au concours 2019  où je ferai partie des membres du jury en compagnie d’Hervé Le Tellier, de Pascal Fioretto, de Frédérique-Sophie Braize et d’autres auteurs…

IMG_7261
Photo des finalistes et des membres du jury

5 exemplaires gratuits de mon prochain roman !

Vous êtes très nombreux à avoir lu L’écervelé. J’aimerais savoir ce que vous en avez pensé.

Donnez-moi votre avis sur AMAZON en cliquant ICI.

Les 5 premiers avis recevront un exemplaire GRATUIT de mon prochain roman !

Pas besoin d’avoir acheté mon livre sur Amazon(*) , seulement de l’avoir lu.

Un tout grand merci d’avance.

Amazon

(*) Pour pouvoir publier un commentaire, il suffit de disposer d’un compte Amazon.fr comportant une commande expédiée d’un article physique ou numérique.
PS : Seuls les avis constructifs, qu’ils soient positifs ou négatifs, seront récompensés, merci.

L’auteur du mois

Auteur du mois sur le site TheBookEdition.

logo-thebookedition-276x89-hd
Capture d_écran 2017-07-11 à 11.50.45

Encore merci à cette dynamique société lilloise qui me permet d’autoéditer mes ouvrages.

Mes deux romans sont en vente sur le site. N’hésitez pas à y surfer pour découvrir les innombrables talents publiés par TheBookEdition.

Les liens :

images_couv_perso_99752_Poche_200_jaune_recto             ecervele-couverture

 

Extrait de l’écervelé

Rien de tel qu’un petit extrait pour vous donner envie de lire.

  Cathy apprit la nouvelle un peu par hasard. Elle rendait visite à sa mère, comme tous les jours pendant cette période d’été. Elle profitait ainsi de l’absence de son père l’après-midi, évitant des disputes inutiles. C’était devenu une sorte de rituel bien agencé. Elle s’entretenait d’abord dans la cuisine avec la gouvernante et lui offrait son aide pour la vaisselle. Mme Chiefton était une personne de confiance au service des Giraux depuis de longues années. Elle avait nourri Cathy et s’était occupée de son éducation pendant qu’Anna Giraux dirigeait les infirmières du département pédiatrique de l’hôpital universitaire liégeois.
– Prenez l’essuie. Aujourd’hui, c’est moi qui plonge.
  Madame Chiefton, grâce à son patronyme de gouvernante anglaise, cachait bien ses origines. Même si elle adoptait régulièrement l’accent anglais avec les visiteurs inconnus, elle était née en Flandre, fille d’un marin écossais qui avait fait escale dans le port d’Ostende.
Sa mère, de très petite vertu, l’avait confiée à l’éducation d’un client régulier et fortuné, notaire de son état. Les mauvaises langues dirent qu’il n’avait pas pu refuser sous peine de voir ses abjectes fréquentations étalées à la une des journaux.
  Bon joueur et habitué à gérer les biens des autres, cet homme avait alors inculqué à cet enfant de bonnes manières et lui avait assuré une formation de femme de chambre qui semblait correspondre à ce que sa naissance pouvait lui apporter de mieux. Et de notaire à fils de notaire, la future Madame Chiefton avait très vite rejoint la famille Giraux. Elle avait trouvé là, un travail stable, un repas et un toit et plus de tendresse et de réconfort qu’elle n’aurait pu en espérer vu ses modestes origines.
– J’ai une nouvelle…
  Cathy ne broncha pas. Elle avait l’habitude des nouvelles de Madame Chiefton. En général, c’était pour lui apprendre la naissance d’une cousine, la rupture d’un couple du voisinage et souvent le décès d’une vague connaissance.
– Vous souvenez-vous du petit ami avec qui vous jouiez dans votre enfance ?
  Cathy tressaillit. Elle pensa au pire avant de mettre un nom sur ce jeune garçon qu’elle avait chassé de sa mémoire. Sa réponse fusa.
– De qui parlez-vous ?
  Helen Chiefton éclata de rire. Sa poitrine volumineuse, agitée par des mouvements saccadés, imitait une tempête d’équinoxe en mer du Nord.
– Vous parlez d’Édouard ?
 La bouche de la domestique s’élargit encore davantage confirmant la réponse de Cathy.
– Vous avez des nouvelles d’Édouard !

… A suivre

Capture d_écran 2017-03-09 à 11.18.14