Oxymore et confinement
Que ce confinement s’éparpille ! Les hésitations de nos dirigeants ressemblent à un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit. Nos gouvernants se hâtent avec lenteur comme des fous normaux aussi efficaces qu’un silencieux tintement de clochettes autour du cou des vaches.
Car leurs décisions affichent une orgueilleuse faiblesse. Mais souvenons-nous que cette libre servitude, nous l’avons choisie. Nos élus ont voté des pouvoirs spéciaux qui nous enferment aujourd’hui dans une liberté recluse. Pour notre bien… mais que ce bien nous fait mal !*
Un oxymore est une figure de style qui consiste à allier deux mots de sens contradictoires pour renforcer son propos. Il y en a 10 dans ce texte car « le bien qui fait mal » serait plutôt une antithèse, non ? Mais oui, on s’en fout ! 🙂
Étonnant non ?
Oxymores attribués à Hugo, La Fontaine, Camus, Desproges, Robbe-Griller, et Racine, et d’autres illustres inconnus, dont votre serviteur.