Anaphore et réchauffement climatique.
Je pense que le débat entre les climatosceptiques et les convaincus est sans intérêt.
Que la Terre se réchauffe à cause de l’homme ou pas, ce n’est pas le problème.
Notez, on peut la comprendre, la malheureuse ! Elle en a marre de ces parasites qui l’habitent et lui grignotent ses ressources, tuent sa faune et sa flore. Alors, pitête bien qu’elle se réchauffe la Terre et elle a raison. Les hommes n’y survivront pas. Elle en sera bientôt débarrassée. Quand les dinosaures menaçaient de la détruire, elle s’est refroidie. Elle veut bien qu’on lui grimpe sur le dos mais pas qu’on lui manque de respect. Alors, des poux qui viennent faire exploser des usines Seveso et des bombes atomiques en affirmant que ce n’est pas dangereux…
Peu importe que vous croyiez ou non que l’activité humaine influence le climat, cette question est totalement sans intérêt car…

La vraie question est : est-ce que le combat contre la pollution est légitime ?
Et la réponse est oui.
Pourquoi ?
Parce qu’il est évident que la pollution atmosphérique provoque de graves maladies.
Parce qu’il est évident que la malbouffe nous empoisonne.
Parce qu’il est évident que les nappes phréatiques polluées nous contaminent.
Parce qu’il est évident que la destruction de notre faune et de notre flore nous gangrène.
Parce qu’il est évident que la puissance des champs électromagnétiques nous intoxique.
Parce qu’il est évident que la pollution industrielle nous envenime.
Belle anaphore, n’est-ce pas ?
Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l’anaphore est la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos.