Écrire : un don sans technique…

« Un don sans technique n’est rien qu’une sale manie. » chantait Brassens à propos d’une prostituée. Il décidait donc de lui enseigner de son métier les petites ficelles. Pour paraphraser le poète qui dit qu’on ne se fait pas putain comme on se fait nonne, on ne se fait pas écrivain comme on se fait gentilhomme !

Il faut de la technique, et donc de la syntaxe, de la grammaire, du vocabulaire, de l’orthographe, de la ponctuation.

Des références, il en existe des centaines. À chacun son choix. Voici ci-dessous, celles que j’utilise, quand je renonce à créer ma propre syntaxe, mon propre vocabulaire, ma propre orthographe.

Mes ouvrages de référence :

Le Robert (Dictionnaire) dans sa version illustrée (Les images, ça détend !)
Un dictionnaire des synonymes (Pierre Ripert)
Le Robert (encore) des combinaisons (Permet de trouver le bon mot)
Le Robert Micro (Plus facile en voyage)
Le Grevisse (Le français correct)
Le Larousse Dictionnaire Orthographe (150 fiches synthétiques + toutes les règles d’orthographe)
Balade littéraire parmi les figures de style – Jean-Loup Chiflet – Mots&Caetera

Mes outils informatiques :

Le Robert correcteur
Antidote

Il y a beaucoup à dire sur ces outils et sur leurs possibilités. J’y consacrerai dans le futur un article complet.

Sur internet pour améliorer mon orthographe :

http://www.projet-voltaire.fr

Projet Voltaire

Ludique, il permet d’améliorer son orthographe en ligne. Il existe des tests gratuits avant de se lancer. Très amusant et enrichissant avec la possibilité d’obtenir des certifications.

Sur l’écriture en général :

Écrire 350 techniques d’écriture créative (Faly Stachak) chez Eyrolles
Stephen King – Écriture – Le Livre de Poche
Je teste et j’enrichis mon vocabulaire – Paul Desalmand – Marabout.

Sur l’autoédition :

La plupart des informations sont en ligne sur les sites d’autoédition ou sur des sites ou blogs d’autoédités.
J’ajoute Autoédition – Autopublication – Le guide complet ( Jérôme Verne)
Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale

Voilà. Bien entendu, cela ne représente qu’une petite goutte dans une mer d’ouvrages de références. Chacun devra chercher sa propre clef pour ouvrir sa propre porte.

Figures de style – Acte 1

Anaphore et réchauffement climatique.

Je pense que le débat entre les climatosceptiques et les convaincus est sans intérêt.

Que la Terre se réchauffe à cause de l’homme ou pas, ce n’est pas le problème.

Notez, on peut la comprendre, la malheureuse ! Elle en a marre de ces parasites qui l’habitent et lui grignotent ses ressources, tuent sa faune et sa flore. Alors, pitête bien qu’elle se réchauffe la Terre et elle a raison. Les hommes n’y survivront pas. Elle en sera bientôt débarrassée. Quand les dinosaures menaçaient de la détruire, elle s’est refroidie. Elle veut bien qu’on lui grimpe sur le dos mais pas qu’on lui manque de respect. Alors, des poux qui viennent faire exploser des usines Seveso et des bombes atomiques en affirmant que ce n’est pas dangereux…

Peu importe que vous croyiez ou non que l’activité humaine influence le climat, cette question est totalement sans intérêt car…

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Image de Ralf Vetterle de Pixabay

La vraie question est : est-ce que le combat contre la pollution est légitime ?

Et la réponse est oui.

Pourquoi ?

Parce qu’il est évident que la pollution atmosphérique provoque de graves maladies.
Parce qu’il est évident que la malbouffe nous empoisonne.
Parce qu’il est évident que les nappes phréatiques polluées nous contaminent.
Parce qu’il est évident que la destruction de notre faune et de notre flore nous gangrène.
Parce qu’il est évident que la puissance des champs électromagnétiques nous intoxique.
Parce qu’il est évident que la pollution industrielle nous envenime.

Belle anaphore, n’est-ce pas ?

Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l’anaphore est la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos.